
Plusieurs me demandent pourquoi je fais cela. Pourquoi prendre 2 mois pour aller me perdre dans les bois, bouffé par les moustiques. Pourquoi parcourir une si longue distance à pied. Pourquoi me faire chiez avec 30 livres de matériel, une tente a monter et démonter sous la pluie et de la bouffe sèchées dans des sacs de carton.
Honnêtement, je ne suis pas trop certains. Je penses a ceci depuis des mois si non quelques années. Je suis à la recherche de quelques choses c’est certains. La crise de la quarantaine à 57 ans peut-être.
J’ai un sentiment, le sentiment de devoir accomplir quelque chose d’extraordinaire, quelque chose pour moi, pour mon bien être. J’anticipe avec envie les moments ou je me retrouverai seul, sur le sentier, simplement à regarder, écouter et réfléchir. Vivre les bas très bas et les hauts très hauts. Vivre le défi de d’une trentaine de jours en solo dont une vingtaine en autonomie complètes. Je dois réfléchir, je dois me retrouver, je dois faire un bilan de qui je suis et de ou je m’en vais.
Après des jours de pamoisons et des jours d’ennuis et de découragements, retrouver mon épouse (Annic) pour le dernier tiers du parcours sera réconfortant et enivrant. Elle sera mon phare, la lumière que je dois suivre à chaque jour, beau temps mauvais temps afin de pouvoir atteindre cet objectif, terminer cette folle aventure. Elle me guidera de Matapédia à Mont-Louis.
Tourloupidou
L’Ancien
PS: L’Ancien sera mon nom de randonneur.










