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Nous avons profité d’une pause de deux jours à Grande Vallée pour s’offrir la section vers Petite Vallée, magnifique village voisin . La particularité de cette section, un 7km sur la plage.

Plage vous direz? Dans la côte de Gaspé, les plages sont rarement sabloneuses. Nous avons plutôt affaire a du cran et des galets de différentes grosseurs, ce qui ajoute au défi de la march.

Donc 7km en bord de mer a profiter du soleil et du vent rafraîchissant. Retour par la 132 un peu moins intéressant.

Pour la dernière journée en Gaspésie, je me suis gardé les 8 derniers kilomètres de la traversée. Départ vers l’est de Grande Grave en matinée pour passer les bâtiments historique de pêche a la morue et poursuivre le SIA a flanc de falaise. Une rando très spectaculaire avec de petites plages privées envahies par les loups marin.

Cette section avec son arrivée au phare de Cap Gaspé est sublime.

Malgré ma blessure a la fin juin, j’ai tout de même réussi a combler le vide en ajoutant 5 autres randonnées dans différentes sections du parcours (Parc de la Gaspésie, Haute Gaspésie et Côte de Gaspé.

Il me reste des crédits pour faire la réserve faunique de Matane l’an prochain. À suivre.

Ceci conclu donc mon périple 2025 modifié sur le Sentier International des Appalaches QC.

Bonjour gang.

De retour sur les sentiers après une pause de 4 semaines. Hier, une première, ascension du Mont St-Pierre. 500m de dénivelé positif sur 3km.

Les pieds vont bien, le corps et l’esprit aussi. Cette fois je suis accompagné de mon épouse, un cousin et sa conjointe. Tous les ingrédients sont réunis pour une belle boucle.

Quelle magnifique journée. Les Appalaches sont grandioses et les vues, a couper le souffle.

Demain, nous passons quelques jours dans le parc de la Gaspésie, la ou vivent les caribous, orignaux et cie. Quelques belles randonnées de prévues c’est certains. Ensuite, Grande Vallée (j’ai un petit faible pour ce village) et Forillon.

À la revoyure!

L’Ancien.

Plusieurs me demandent pourquoi je fais cela. Pourquoi prendre 2 mois pour aller me perdre dans les bois, bouffé par les moustiques. Pourquoi parcourir une si longue distance à pied. Pourquoi me faire chiez avec 30 livres de matériel, une tente a monter et démonter sous la pluie et de la bouffe sèchées dans des sacs de carton.

Honnêtement, je ne suis pas trop certains. Je penses a ceci depuis des mois si non quelques années. Je suis à la recherche de quelques choses c’est certains. La crise de la quarantaine à 57 ans peut-être.

J’ai un sentiment, le sentiment de devoir accomplir quelque chose d’extraordinaire, quelque chose pour moi, pour mon bien être. J’anticipe avec envie les moments ou je me retrouverai seul, sur le sentier, simplement à regarder, écouter et réfléchir. Vivre les bas très bas et les hauts très hauts. Vivre le défi de d’une trentaine de jours en solo dont une vingtaine en autonomie complètes. Je dois réfléchir, je dois me retrouver, je dois faire un bilan de qui je suis et de ou je m’en vais.

Après des jours de pamoisons et des jours d’ennuis et de découragements, retrouver mon épouse (Annic) pour le dernier tiers du parcours sera réconfortant et enivrant. Elle sera mon phare, la lumière que je dois suivre à chaque jour, beau temps mauvais temps afin de pouvoir atteindre cet objectif, terminer cette folle aventure. Elle me guidera de Matapédia à Mont-Louis.

Tourloupidou
L’Ancien

PS: L’Ancien sera mon nom de randonneur.